• Présidentielle : une victoire de gauche, comment ?

      Ça y est, ces cinq ans de maldonne prennent fin : en sommes nous réduits à croiser les doigts pour que le pire ou l’un peu moins pire n’advienne pas ?

      Le pire : sa menace peut grossir cette fois-ci encore, mais advenir, ça ne devrait pas être possible. Il n’y a pas cette fois encore une majorité de gens qui y sont prêts. Ça suppose tout de même que dans le cas - probable - où le pire soit sélectionné pour le deuxième tour de la présidentielle, le nombre de ceux qui lui feront barrage, en votant pour le moins pire, reste élevé. On a déjà connu ça, ça fait mal, mais si on doit en arriver à cette situation - probable, sans heureusement être certaine - je souhaite que nous soyons nombreux à ne pas nous laver les mains du résultat, sous le faux prétexte que le pire et le moins pire, c’est la même chose.

      Le moins pire : il faut se méfier de verser dans le fatalisme et de le voir déjà advenu, quand on voit bien que ça renâcle dans ses propres rangs, et que ses réserves de mauvais coups à se donner à soi même sont pleines à ras bord.

      L’un peu moins pire encore, qui n’est prétendument ni d’un bord ni de l’autre (et capable de copiner avec de Villiers !) : il ne devrait prendre beaucoup de suffrages à gauche que si le vainqueur de la primaire porte l’héritage de ces cinq ans de maldonne. Qu’est-il à même de prendre à droite et au centre ? On verra bien…

      On peut espérer une victoire de la gauche - mince espoir, espoir quand même. À quelles conditions ? Que le vainqueur de la primaire soit Hamon ou Montebourg, et qu’ensuite soit celui d’entre eux qui aura été choisi, soit Mélenchon, accède au deuxième tour de la présidentielle. Toutes choses qui ne sont pas impossibles, mais indispensables : il n’y a que d’eux qu’on puisse attendre qu’ils appellent à voter Mélenchon au deuxième tour de la présidentielle, et dans le cas où c’est l’un d’eux qui accèderait au deuxième tour, il n’y a que pour l’un d’eux, qu’on peut penser que Mélenchon puisse appeler à voter.

      J’irai donc voter à la primaire, pour Hamon, et s’il est vainqueur, j’attendrai le dernier moment pour me décider, soit à lui renouveler ma voix, soit à l’apporter à Mélenchon, en fonction du mouvement que je sentirai se dessiner en faveur de l’un ou de l’autre, au premier tour de la présidentielle.

      Y a moyen !


  • Commentaires

    1
    vio
    Dimanche 22 Janvier 2017 à 16:45

    merci pour le partage de ton point de vue... même dynamique. Avec à l'esprit l'envie de rappeler à la gauche le cap qu'ils ont perdu...

      • Dimanche 22 Janvier 2017 à 16:51

        Qu'entends-tu par "dynamique", Vio ?

    2
    sev
    Dimanche 22 Janvier 2017 à 20:53

    Nous sommes sur la même voie cher  collègue.

      • BigTom
        Dimanche 22 Janvier 2017 à 21:54
        Tu m'en vois ravi, chère collègue !
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